vendredi 28 janvier 2011

Premier bilan d'études

Trois semaines déjà que j'ai commencé ma vie d'étudiante, le stress est retombé et je peux maintenant donner mes premières impressions!

Première semaine : c'est tout nouveau et pas tout beau :( une grosse panique s'empare de moi car les cours de maths me semblent vraiment difficiles, j'ai l'impression d'avoir mis mon cerveau sur pause depuis presque 15 ans et qu'il a des ratés au redémarrage. Une chose est sûre, tout va vraiment très très vite et il ne faut pas que je me laisse dépasser par les évènements et par l'ampleur de mon "retard" en maths. Une chance pour moi, un de mes amis de Couchsurfing était prof de maths en Saskatchewan et il accepte volontiers de m'aider sur les points que j'ai du mal à comprendre... (les maths en anglais, une grande première pour moi... maintenant je sais comment prononcer les fractions, les racines carrées et les formules barbares)
Pour ce qui est de mon autre cours, "intégration en milieu universitaire francophone nord-américain" (oui c'est le titre du cours), j'ai l'impression de ne pas y avoir ma place et de perdre mon temps au milieu d'une vingtaine d'étudiants étrangers fraîchement débarqués au Québec. C'est un cours spécial (et obligatoire) pour ceux qui ont fait leurs études en dehors du Québec... on y apprend qu'il fait froid, que les taxes ne sont pas incluses dans les prix affichés et quelle ligne de bus il faut prendre pour se rendre dans le vieux-Quebec. Au-delà de ça, on devrait apprendre les rudiments de la vie universitaire, comment fonctionne le campus, et comprendre les différences culturelles... bref... de toute façon, c'est comme ça, j'ai pas le choix..

Deuxième semaine : J'ai repéré mes salles de classe et j'y vais presque les yeux fermés. Je me fonds dans la masse étudiante, personne ne me parle et je ne parle à personne, mais je me rends compte que c'est pour tout le monde pareil. Pas de bonjour quand on rentre en classe, ni pour le prof, ni pour celui assis à côté de soi, et évidemment pas d'au-revoir non plus, mais je ne suis pas là pour copiner donc ça ne me dérange pas plus que ça. Je suis un peu moins larguée en maths parce que je commence à reconnaitre certaines leçons apprises en terminale et les automatismes reviennent tout doucement. Pour ce qui est de l'autre cours, visite guidée de la bibliothèque et accueil par un représentant de l'association des étudiants étrangers. Il nous explique où acheter des meubles usagés, ne pas oublier de renouveler son visa et comment affronter l'hiver... qu'est-ce que je fais là?? je sers de "référence" pour la prof qui est plus que ravie d'avoir dans son cours une étudiante installée depuis 3 ans et qui ne manque pas de demander mon opinion sur les conseils prodigués... bon, c'est quand même un cours qui compte au même titre que celui de maths dans ma note globale donc je ravale ma salive et ne lui dis pas le fond de ma pensée...

Troisième semaine : rythme de croisière. J'ai organisé le temps "libre" de ma semaine et je me suis fixée un calendrier de travail pour pouvoir tout affronter sans paniquer. Inutile de dire que mes soirées et mes fins de semaine sont bien remplies! Finies les grasses mat' (me lever à 8h c'est déjà du luxe), j'étudie, pause lessive-épicerie-balade de Voltie et j'étudie. Je m'octroie une seule soirée de la fin de semaine pour voir mes amis et sortir, et le mercredi soir je retrouve mon ami Christian à l'université (nos cours respectifs se terminent à la même heure) pour aller ensemble aux soirées anglophones que j'organise. J'aborde les cours de maths avec un peu plus de sérénité, car je sais à l'avance quel chapitre va être revu au prochain cours, et je me prépare la veille pour mieux comprendre une fois en classe. De plus, la prof se rend disponible pendant 1h avant de commencer le cours, et libre à moi d'aller la voir si je n'ai pas compris un exercice, ce dont je profite. Mon autre cours est toujours aussi plate, mais la prof a mis du piquant : je dois préparer une présentation d'un texte sur "la prise de notes et la concentration en cours" en équipe de 3. Les filles avec qui je suis (au hasard) sont aussi motivées que moi, et je dirais juste "vive les emails et facebook" pour tout faire à distance sans avoir à se rencontrer. On verra ce que ça va donner!

Bilan : bizarrement, après tout ce que je viens d'écrire (et je sais que je me suis servie de ce post comme exutoire), je suis contente d'avoir repris mes études. Finalement, je me rends compte que ça me fait du bien de réapprendre des choses et d'être moins passive. Même si j'ai au bas mot 10 ans de plus que les autres, je ne me sens pas trop en décalage. Physiquement, ça ne parait pas trop (en tout cas, personne ne s'approche assez près pour scruter mes rides). C'est surtout le fait de travailler à temps plein à côté qui fait la différence. Je vais voir comment je m'en sors aux examens et quel est mon niveau de fatigue à la fin de cette session pour savoir si je continue au même rythme ou si je réduis à un seul cours par session, mais ce qui aura pour conséquence de rallonger encore plus mes études... Pour info, j'ai 7h/semaine de cours en salle, et la théorie veut qu'on double le temps en travail personnel, soit 14h à la maison..en plus de 40h au travail.

Récompense pour ces 3 semaines passées avec brio : comme prévu, j'héberge Paul, une des personnes rencontrées à Noël à Toronto, qui vient passer quelques jours à Québec pour le Carnaval. Je me suis préparée encore plus afin d'être assez disponible pour faire quelques activités avec lui, notamment sûrement un petit tour de patins dans les bois à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (on oublie la Place d'Youville pendant le Carnaval), peut-être une visite de l'Hôtel de Glace, et on verra ce que le temps me permet de voir du Carnaval... vu qu'il arrive demain soir tard, j'assisterai au moins au concert des Trois Accords sur les Plaines (oui, encore!) et je pourrais voir les sculptures de glace.. C'est déja pas si mal!

lundi 24 janvier 2011

Tranches de vie en Sibérie


Ceux qui suivent les blogs québecois doivent s'en être rendus compte, mais en ce moment, un seul sujet à la bouche plume : le froid ! et quel froid!
Je ne sais pas si j'oublie d'année en année, mais il ne me semble pas avoir déjà vécu des températures aussi basses depuis que je suis ici, et pourtant, dieu sait qu'il fait toujours froid pendant la période du Carnaval (ça commence vendredi)!
Bref, voici quelques petits faits relevés pour vous :
- ce matin, impossible de voir dehors, mes fenêtres étaient gelées à l'extérieur ET à l'intérieur (bonjour l'isolation!)... j'aurais pu faire des jolis dessins comme sur les fenêtres de la voiture, mais après ça fait des traces et il faut les nettoyer, donc ça m'a passé l'envie ;) *Note perso : Marion, je te vois rire d'ici, t'es pareille alors c'est pas beau de se moquer...*
- quelques personnes à mon travail n'ont pas pu se rendre pour cause de voiture capricieuse... la mienne est partie au quart de tour, je vais dire tant mieux, ça évite des frais chez le garagiste, mais bon, je serais bien restée au chaud sous la couette moi aussi! Ceci dit, j'ai vu un défilé de dépanneuses sur les routes.
- Voltie ne se fait pas du tout, mais alors pas du tout, prier pour aller faire ses besoins dehors... l'affaire est réglée en moins d'une minute!
- une fois le nez dehors (c'est le cas de le dire), eh bien l'intérieur des narines gèle, et ce phénomène a le temps d'apparaitre le temps de me rendre à la voiture...
- une fois le nez dehors pour plus de 2 minutes, le froid saisit au front-yeux-nez, à tel point que ça fait mal comme quand on s'enfile de la glace ou une boisson fraiche trop rapidement...
- j'ai parlé de mes fenêtres, et bien, figurez-vous que les verres de lunettes aussi gèlent!
- hier aux infos, ils ont parlé des records de température à Rouyn-Noranda, dans l'Ouest du Québec... -41° réels, ressentis -50° avec le facteur de refroidissement éolien. Les irréductibles skieurs expliquaient qu'ils s'étaient enduit le visage de graisse de baleine..plutôt cocasse ;)
- MAIS les gens sont habillés normalement dans la rue, pour les petits déplacements, on souffre en silence. Pour la première fois de l'hiver, j'ai mis des collants sous mes pantalons et je n'ai qu'un gros pull avec un t-shirt en dessous, plus mon manteau, mon écharpe et mes gants.. et ça a très bien été. (ceci dit, je préfère de loin passer 2 mois à -30° qu'une semaine à +45°)
Et pour finir sur ma chronique météo, voici une petite vidéo humoristique mais tellement significative de ce qu'on vit en ce moment. C'est en anglais, mais c'est simple à comprendre.. la dame envoie de l'eau bouillante en l'air et celle-ci s'évapore immédiatement tellement il fait froid dehors!
Conclusion : il fait froid, mais moi ça va !

dimanche 23 janvier 2011

Le soleil vient de se lever...

.... encore une belle journée...


Alors évidemment que oui, -25° (température réelle, donc sûrement en bas de -30° en ressenti) ça commence à faire frette un peu, ça pique le nez et les yeux, mais honnêtement, c'est supportable! Et si on ne prévoit pas rester 1 heure dehors ou faire des activités sportives extérieures, on s'habille comme tous les jours... hier j'ai fait mon épicerie et mon baptême de raquettes en jeans et ça a très bien été! Mais bon, en même temps, j'adore l'hiver autant que je déteste la chaleur...

samedi 22 janvier 2011

Sortie de raquettes

Au début de l'hiver, j'étais tombée sur la promotion dans les magasins Canac-Marquis pour des kits raquettes-bâtons à un prix plus qu'abordable, et je m'étais lancée dans cet achat compulsif dans l'espoir de continuer mon initiation aux sports d'hiver (je rappelle que j'ai déjà éliminé le ski de ma liste, mais je continue assidûment le patinage!) et la raquette était quelque chose qui me tentait bien d'essayer.
Evidemment, dans les boutiques, il y a des raquettes à tous les prix, en bois et en alu, avec le milieu en toile ou pas, de toutes les grandeurs et à choisir selon son poids! Étant donné que le but n'est pas non plus de faire un marathon tout de suite, j'ai voulu commencer par les moins chères.
Cependant, ça fait plusieurs semaines qu'elles dorment dans mon placard pour x raisons (pas assez de neige, pas assez beau, trop occupée...) et je me suis dit qu'il était grand temps de leur faire voir un peu la neige fraîchement tombée cette semaine!

J'ai donc chaussé les engins, la tuque, les gants et le gros manteau et suis partie affronter les -22° (ressentis -31°) dans le bois derrière chez moi... C'est sûr que la descente des escaliers a été un petit peu périlleuse et il faut le temps de s'habituer à la largeur et la longueur des raquettes quand on déplace les pieds, mais j'ai adoré l'expérience! Fouler des sentiers en sachant qu'on marche sur une couche d'un mètre de neige est vraiment incroyable et en plus, j'ai trouvé ça plutôt facile et agréable, en comparaison des balades que je fais avec Voltie dans la slush où je manque de tomber à tous les coins de rue. Seul petit bémol, Voltie n'a pas voulu suivre, elle s'enfonçait trop dans la neige...il va ptet falloir que je lui prenne un traineau pour me suivre.. ce serait un comble!!

dimanche 16 janvier 2011

Skatons dans les bois

Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé d'aller mettre en pratique mes talents de patineuse dans la forêt. La station touristique de Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier a perdu cette année les visiteurs qui venaient voir l'Hôtel de Glace (déménagé à Québec), mais attire les locaux avec un magnifique sentier de glace au milieu de la forêt, accessible de jour comme de soir.

Accompagnée de Ben et JB, mes deux gardes du corps en cas d'attaque d'orignal, je suis donc allée faire au moins 5 km de patinage (le parcours fait 2.5km, plus tous les petits chemins au milieu) au fond des bois. Le sentier est magnifique, en pleine forêt, on passe au dessus d'un petit ruisseau gelé, il y a quelques lumières mais dans l'ensemble, on patine à la clarté de la lune qui se reflète sur la neige. C'est vraiment superbe et nettement plus intéressant que de tourner en rond sur la patinoire. Et le parcours s'achève autour d'un grand foyer (feu de bois)..
Par contre, c'est quand même à 30-40 minutes de chez moi, et l'entrée est payante (5$), donc pour ma part, à réserver pour les grandes occasions!



lundi 10 janvier 2011

Where is my mind?

Et voilà, j'ai survécu à mon premier cours! Tout d'abord, je voudrais signaler que l'Université Laval est un vrai labyrinthe! Une fois le pavillon trouvé, j'ai fait tous les recoins pour retrouver ma salle (indiquée sur internet, donc il fallait mieux l'avoir prise en note!) pour me trouver face à un papier qui disait que le cours était déplacé dans une autre salle. Trois étages et quelques couloirs plus loin, j'ai enfin réussi à me trouver au bon endroit.
Heureusement, je m'y étais prise fort d'avance et j'avais presque 30 minutes à tuer. J'ai fait la conversation avec un gars qui attendait également, et on a décidé d'aller se chercher un café pour rendre l'attente plus agréable que dans le couloir. Au fil de la conversation, il me parle de ses horaires et de son cours du soir, et je me rends compte que finalement, on attendait la même salle mais pas le même cours! Prise de panique, je retourne au premier endroit, histoire de revérifier le numéro de la nouvelle salle.. j'avais bien la bonne, et lui aussi !

L'heure de rentrer arrive, tout le monde s'installe un peu dans la confusion.. puis la prof inscrit au tableau que le cours précédemment prévu dans cette salle était déplacé dans une autre encore!! Bref, au bout de 10-15 minutes, tout le monde était installé..

Impressions :
- je suis visiblement la plus âgée sur la cinquantaine d'élèves, mais ça ne me dérange pas plus que ça et je crois que je ne fais pas encore trop vieille peau ;)
- impensable en France, en tout cas à mon époque, beaucoup d'étudiants avaient leur ipod/portable/cellulaire à portée de pianotage.
- vive les gobelets de café sur les tables! les boissons sont tolérées, même la prof en avait.
- la salle de classe est légèrement plus grande que ce que j'avais connu en France, mais le tableau est toujours vert et la craie fait toujours autant un bruit strident quand elle râcle dessus.
- pas d'appel, pas de présentation, je ne connais même pas le prénom de mon voisin de table.
- la prof nous a laissé son courriel et son téléphone si on a des questions sur le cours ou tout autre besoin de communiquer avec elle.
- aucun intérêt avec le cours, mais je connais déjà un autre étudiant que j'avais rencontré à plusieurs reprises avec ma copine Agnès.. le monde est si petit!

Vif du sujet :
J'ai suivi un cours de Maths qui aurait pû être facultatif parce que mon Bac ES me permettait de passer tout de suite au cours de niveau supérieur, mais j'avais choisi de le prendre quand même histoire de me remettre dans le bain.
Hmmmm.... il va me falloir une grosse baignoire je pense....

Disons simplement que j'ai l'impression que mon cerveau a été déconnecté pendant 15 ans et qu'il lui faut un petit peu de temps pour se remettre en marche. Effectivement, dans un tiroir bien fermé de ma tête, je me souviens vaguement avoir appris tout ce qu'on a revu ce soir, et je pense que ça devrait revenir progressivement. Mais que c'est loin !!!! ça vous parle encore vous les x³, les chiffres irrationnels, les ensembles N et Z, les racines carrées et les fonctions dérivées??

Prochain cours, mercredi après-midi : intégration dans le milieu universitaire francophone nord-américain... j'ai hâte de voir ça!

vendredi 7 janvier 2011

Promotion sous conditions

Il y a déjà plusieurs mois de celà, mon boss m'avait demandée entre deux portes si je serais éventuellement intéressée à prendre plus de responsabilités dans l'entreprise et changer de poste parce qu'il avait le sentiment que je tournais en rond et que mes capacités n'étaient pas utilisées à bon escient. J'avais bien évidemment répondu oui, parce que même si ma job actuelle est mieux que dans mon emploi précédent, elle ne me permet pas encore de me réaliser pleinement.

Un peu après les vacances d'été, l'offre officielle de promotion m'a été faite pour un poste de cadre, bras droit direct du patron et effectivement des responsabilités importantes dont je n'aurais jamais osé rêver obtenir un jour (en France) avec mon peu d'expérience dans ce domaine.

Mais cette promotion vient avec la condition de suivre une formation adéquate, longue et coûteuse et qui me lie pour un minimum de 5 ans à mon entreprise. En effet, mon entreprise va payer mon retour sur les bancs de l'école mais de mon côté, je dois m'engager à rester 5 ans ou je me verrais obligée de rembourser les études au prorata. J'y ai longtemps réfléchi, mais au final, l'occasion ne se présentera pas deux fois, et pour les 30ans sinon plus que j'ai encore à travailler, des diplômes et des expériences supplémentaires ne seront pas superflues sur mon cv.

J'ai donc passé plusieurs jours à chercher le programme d'études qui pourrait le mieux convenir au poste, pour lequel je serais admissible avec mes études françaises, et qui aurait l'approbation également de mon boss. Malheureusement, le programme choisi ne m'est pas offert directement, je dois d'abord obtenir un Certificat en Administration des Affaires, qui me donnera les cours et les crédits suffisants pour ensuite y être admise. Cependant, ce n'est pas une si mauvaise chose, puisque le Certificat en Administration des Affaires est un diplôme de plus que je pourrais inscrire à mon CV.

A l'automne, j'ai donc envoyé ma demande d'inscription à l'Université Laval, prestigieuse université de Québec. Evidemment, il a fallu ressortir bulletins de notes, diplômes et surtout patience! J'ai reçu assez rapidement un accusé de réception avec un numéro de dossier qui me permettait de suivre en ligne l'état de ma demande, mais les semaines ont défilé sans grand avancement... Et puis juste avant les vacances de Noël, le facteur a enfin amené ma lettre d'admission!
Cependant, nouveau bémol, je suis admise sous réserve de réussir 10 cours de scolarité préparatoire étant donné que j'ai fait mes études en France et non au Canada. Parmi ceux-ci, découverte du Québec, découverte de la vie universitaire en Amérique du Nord, etc..

C'est ainsi que lundi, je commence mon premier cours. Je sais que ma vie sociale va en prendre un sacré coup, étant donné que je garde mon emploi de 40h et j'ai 7 heures de cours à l'université (deux soirs et un après-midi), plus certainement autant d'heures de devoirs à la maison... Je veux à tout pris continuer mes rencontres anglophones du mercredi soir, d'une part, pour voir du monde, mais aussi pour pratiquer en prévision de l'examen d'anglais TOEIC que je dois passer au printemps et qui est considéré comme un de mes 10 cours... et bien sûr, une heure de patinage par-ci par-là et quelques concerts pour décompresser.

L'année 2011 commence par un beau challenge, non?

mercredi 5 janvier 2011

Casse-tête giratoire

Depuis quelques jours maintenant, la ville de Québec fait face à un problème crucial et fort médiatisé puisqu'il suscite la controverse... à savoir... l'installation d'un carrefour giratoire!!

Evidemment, pour des français qui se sont fait la main sur les rond-points pendant les cours de conduite, le sujet fait sourire, mais il en va ici de la sécurité routière, puisque l'automobiliste quebecois se laisse surprendre par ce grand cercle, ne sait pas dans quel sens le prendre, ne sait pas s'il a le droit de prendre un raccourci par la gauche, et surtout, doit apprendre à céder le passage aux gens déjà engagés sur le carrefour, ce qui va un peu à l'encontre de la coûtume "premier arrivé, premier passé" valide à tous les autres carrefours (aucune priorité à droite ici!)



Je vous suggère deux articles parus dans Le Soleil cette semaine :


et de mon côté, je vais éviter de passer dans ce coin là pendant quelques temps je crois bien...

samedi 1 janvier 2011

Quelle année !

Et voilà, encore une année qui s'achève, et quelle année pour moi ! Nouveau travail, nouveaux amis, beaux voyages, beaucoup de plaisirs simples et de petits bonheurs.. je souhaite que l'année qui s'en vient en soit de même, pour moi comme pour vous, avec de nouveaux défis à relever et plein d'occasions de sourire!

Pour clôturer cette année et accueillir la nouvelle en beauté, je suis allée déguster ris-de-veau, bisque de homard et médaillon de boeuf (je sais, ça va pas bien ensemble, mais on est au Québec) dans une auberge tricentenaire sur l'Ile d'Orleans, avec musique, danse traditionnelle et vue sur les Chutes de Montmorency, avant d'aller rejoindre la foule et les rigodons sur Grande Allée et assister à un magnifique feu d'artifice que je vous laisse apprécier.

Bonne année !!!