samedi 28 janvier 2012

Guerre de critiques

Cette semaine, un vent de scandale souffle sur les médias et plus particulièrement les critiques de cinéma. 


Comment est-ce possible qu'un film Québecois, 

  • nominé dans 13 catégories différentes (dont meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario,meilleure actrice) pour les prix Génie décernés par L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision,
  • classé dans le top-10 des films 2011 du TIFF (Toronto International Films Festival),
  • sélectionné à la 68e Mostra de Venise, 
  • qui a remporté le prix de meilleur film canadien à l'Atlantic Film Festival d'Halifax 
  • et qui a déjà accumulé 1.6 millions de dollars au box-office québecois.....
se soit heurté à une aussi mauvaise critique lors de sa sortie en France la semaine passée?

Voici un article de La Presse qui déplore les critiques du film en France. Pour ma part, je n'ai pas vu ce film donc je ne peux pas juger, mais je me demande quand même si tout ce remue-ménage est justifié! Est-ce que le film est si bon que ça? est-ce que les critiques français y sont allés trop fort? est-ce que les médias québecois ont exagéré?
A vous de me le dire!

Le mercredi 25 janvier 2012

Café de Flore en France: lent démarrage et critiques assassines

<i>Café de Flore</i> en France: lent démarrage et critiques assassines
Une scène de Café de Flore.
PHOTO: Sébastien Raymond
Louis-Bernard Robitaille
La Presse
Paris
Malgré la performance de Vanessa Paradis, le film de Jean-Marc Vallée est jugé «fumeux», «naïf» et «prétentieux», en France.
Café de Flore avait plusieurs atouts importants pour sa sortie française.
D'abord la réputation de C.R.A.Z.Y., de Jean-Marc Vallée, dont la formidable carrière en 2006 reste encore dans les mémoires: un film que la critique avait alors jugé excellent ou à tout le moins sympathique et qui avait frôlé les 500 000 spectateurs.
Ensuite, la présence de Vanessa Paradis, véritable star en France, tellement discrète dans la vie que la moindre de ses apparitions constitue un événement. «Chamboulée», selon ses propres termes par le rôle «poignant» que lui proposait Jean-Marc Vallée, la chanteuse, qui n'en est qu'à son 10e film, s'est «généreusement engagée dans la sortie du film», comme le dit le producteur québécois Pierre Even. Elle a donc fait la couverture de Première et du supplément culturel de L'Express, et s'est déplacée pour aller au célèbre Grand Journal de Canal".
Enfin, le distributeur UGC et les coproducteurs français, dont la participation s'élève à 30%, ont vraiment mis le paquet, avec une combinaison de 106 salles, une énorme campagne d'affichage. Sans parler d'une avant-première mondaine et médiatique, lundi soir, où l'on avait déployé service d'ordre et barrières métalliques pour contenir quelques centaines d'admirateurs de Vanessa Paradis.
Tout cela n'a pas suffi à provoquer un mouvement de fond en faveur de Café de Flore. Même s'ils ne sont pas désastreux, les fatidiques chiffres de la séance de 14 h, à Paris, sont très moyens. Quant aux critiques, à deux ou trois exceptions près, ils se livrent à une démolition en règle: le film est jugé «fumeux» par plusieurs, d'autres parlent de «beau gâchis» et d'«ineptie», de «bouillie mystique». Beaucoup saluent la performance de Vanessa Paradis, mais estiment qu'elle s'est «fourvoyée» dans un tel film.
Il y a quelques notes favorables, sans être dithyrambiques, dans ce concert de vacheries, mais elles ne suffisent pas à renverser la tendance. La Croix parle d'une «oeuvre étrange et belle», d'un «montage audacieux», mais aussi de «facilités dont (Vallée) abuse jusqu'au vertige». Les Échos, après quelques réserves, saluent «la dextérité du scénario, la bravoure des acteurs et la bande-son planante». L'Expansion etLa Tribune de Genève décernent une bonne note en quelques lignes.
Partout ailleurs, c'est massacre à la tronçonneuse. Le Monde, qui a sorti le grand jeu, parle d'une «extravagante nunucherie enflée jusqu'à contenir deux récits pour les digérer en une bouillie mystique et moderne», d'une «alternance exaspérante» (entre les deux histoires). L'hebdo culturel Télérama évoque «un épuisant yo-yo narratif, alourdi par une mise en scène tape à l'oeil avec gros plans des regards qui s'humectent». Le Point: «La justesse de quelques scènes au Canada ne suffit pas à sauver ce film à la fois naïf et prétentieux». Le Parisien, grand quotidien populaire, conclut: «l'ensemble est tellement fumeux qu'on s'interroge jusqu'à la fin pour comprendre où il voulait en venir.» Le Temps de Genève n'est pas plus enthousiaste: «surmontage permanent, trop-plein musical, médiocrité de la photo, construction tarabiscotée... un beau gâchis...».
Pas de bousculade aux guichets
S'il s'agissait d'une grosse production commerciale, ce ne serait pas trop grave. Dans le cas d'un film d'auteur, ces critiques risquent d'être meurtrières. D'autant plus que les résultats en salle pour la première séance de 14 h sont mitigés. Avec 761 spectateurs pour 21 salles parisiennes, Café de Flore affiche pratiquement le même résultat que C.R.A.Z.Y. qui avait attiré 504 spectateurs pour 15 copies, en mai 2006.
À l'époque, ce résultat était jugé «mou» et «décevant» par le distributeur français, qui craignait d'échouer à 100 000 spectateurs. Après quoi, le film avait fait une remontée spectaculaire au cours du week-end et, grâce au bouche-à-oreille, avait atteint le demi-million de spectateurs. Mais on jugeait ce redressement exceptionnel et atypique. Et le film n'avait pas été éreinté par les trois quarts des critiques, bien au contraire.
Avec Café de Flore, tout reste possible, bien sûr, mais il faut croire aux miracles.

vendredi 27 janvier 2012

Pluie verglaçante

S'il y a bien un phénomène qui me fascine toujours, c'est celui de la pluie verglaçante! Celle qui laisse une couche plus ou moins épaisse de glace sur tout ce qu'elle touche, en l’occurrence, la route, les voitures, les arbres..

Évidemment, il n'y a juste que sur les arbres que c'est joli alors voici quelques clichés :





jeudi 19 janvier 2012

Arctique

En ce moment, une vague de froid s'abat sur nous.. rien d'exceptionnel, on y a droit à chaque année fin janvier. Mais parfois, certaines nouvelles donnent l'impression de vivre dans une contrée plus au nord, là haut en arctique : 


Traversier prisonnier des glaces entre Québec et Lévis


Traversier prisonnier des glaces entre Québec et Lévis

(Québec) Le traversier Lomer-Gouin, prisonnier des glaces pendant plus de deux heures ce matin, est finalement rentré à bon port. Le service qui relie Québec à Lévis devrait reprendre d'ici la mi-journée.
Parti de Lévis à 6h ce matin avec 60 passagers et 25 véhicules à son bord, le Lomer-Gouin n'a jamais atteint la rive nord dans les délais prévus. C'est l'épais couvert de glace formé en faveur de nombreux facteurs qui explique sa capture.
«Les chutes de neige des derniers jours et la température froide jumelées à la marée baissante et à la direction des vents ont rendu la glace très résistante», explique Maryse Brodeur, porte-parole de la Société des traversiers (STQ).
Le bateau a dérivé, obligeant le brise-glace Des Groseilliers de la Garde côtière canadienne à lui venir en aide. L'opération de sauvetage à pris fin peu avant 9h. Les passagers qui prenaient place à bord et l'équipage n'ont jamais été en danger, précise Mme Brodeur.
Le Alphonse-Desjardins qui devait prendre le relais du Lomer-Gouin est demeuré à quai pour ne pas subir le même sort. De nombreux automobilistes ont donc dû prendre la route s'ils voulaient passer d'une rive à l'autre.
La STQ prévoit reprendre le service d'ici la mi-journée alors que les conditions de navigation devraient s'améliorer.
Le Soleil, Publié le 19 janvier 2012 à 09h02

dimanche 15 janvier 2012

Photo du matin

Parce qu'une image vaut plus que mille mots... -27° réel avec un ressenti à -34° (facteur éolien)


mercredi 11 janvier 2012

Travail d'équipe

Me voilà repartie pour une nouvelle session à l'Université. Cette fois-ci, j'ai décidé de réduire à un seul cours par semaine, car les trois cours de la session d'automne m'ont laissée dans un piteux état à la fois physiquement et mentalement.
Le cours de cette session est un cours d'économie et je sais déjà qu'il va m'en faire baver! Non pas par son contenu qui me semble fort intéressant : c'est une initiation aux relations et enjeux économiques du continent Nord-Américain, avec un aperçu des différences entre les économies Québecoise, Canadienne, Américaine et Mexicaine.

Mais la méthode d’apprentissage me laisse perplexe! 
Hormis l'examen de fin de session, tous les autres travaux se font en équipe de trois étudiants, choisis de manière complètement aléatoire (les voisins de table) et les équipes sont fixées pour toute la session avec aucune possibilité de changer de partenaires. 

Ensemble, nous devons faire:
  • une présentation sur un économiste célèbre, 
  • une présentation de 12 pages + soutenance orale de 30 minutes sur un sujet pigé au sort (pour mon équipe, notre sujet porte sur l'ALÉNA - Accord de libre échange), 
  • une revue de presse hebdomadaire avec une sélection de 3 articles par semaine trouvés dans la presse ou sur internet, qui ont rapport avec l'économie nord-américaine et expliquer en 10 lignes pourquoi on a choisi ces articles. 
Évidemment grâce à Internet, on va pouvoir communiquer plus facilement entre nous pour la sélection des articles, mais à mon sens, ça va occasionner beaucoup plus de perte de temps qu'autre chose, puisque chacun de nous va préselectionner des articles, puis il faudra trouver un accord pour n'en garder que trois, et ensuite se rencontrer pour faire le texte...
Au-delà du gossage technique, je trouve assez ordinaire le fait de mettre en jeu 50% de la note finale du cours dans les mains de coéquipiers qu'on ne connait absolument pas et dont on ne connait pas la motivation à faire ce travail! 
Mais je reste optimiste en me disant qu'avec un peu de chance, je suis tombée sur une équipe pas trop pire! A suivre..

Pour info, mon prof nous a avertis que la charge de travail hors classe était entre 10 et 15h/semaine !!! Et lui aussi est à l'Université à temps partiel, dans la "vraie" vie, il est Directeur Statistique et Analyse Économique pour l'Institut de la Statistique Québec (gouvernement).. bref, il doit sûrement aimer les chiffres! 

mercredi 4 janvier 2012

75 ans de Radio-Canada

Le mardi, les musées sont gratuits et pour une fois que je ne travaille pas un mardi, j'en ai profité pour aller faire un tour du côté du Musée de la Civilisation pour voir l'exposition sur les 75 ans de Radio-Canada. 

L'exposition reprend beaucoup de contenu d'émissions qui ont marqué l'histoire de la télévision au Québec, la plupart d'entre-elles n'existant plus, je ne les connaissais que de nom, mais ça n'enlevait pas pour autant mon intérêt. 

J'ai particulièrement apprécié les vitrines où sont exposés les vieux micros, les premiers récepteurs, une table de bruitage, ainsi que le reportage expliquant les différentes étapes entre l'idée d'une nouvelle émission de tv et sa réalisation finale.
Par contre, cette exposition est loin d'être une cure de rajeunissement... en revoyant certaines images, notamment en sport, je me disais que Nadia Comaneci faisait des pirouettes dans mon enfance... et les images datent des JO de 1976...

Nouvelles technologies obligent, l'exposition parle également de l'évolution de Radio-Canada côté public, d'abord radio, puis télévision, puis site internet et maintenant accessible sur les cellulaires, mais aussi côté interne, puisque les données d'information sont transmises plus rapidement et surtout, les émissions sont faites à moindre coût, avec un tournage sur le fameux fond bleu ou vert et l'intégration de n'importe quel fond informatisé ensuite. 

En tout cas, même si on est moins sensible aux émissions de Radio-Canada, l'exposition reste intéressante... à faire un mardi!

lundi 2 janvier 2012

La Guerre des Tuques

La Guerre des Tuques pourrait être au Québec ce que Les Bronzés sont à la France.
En effet, c'est un film culte sorti en 1984, distribué dans 125 pays et qui a obtenu de nombreux prix, dont celui de la Bobine d'Or (film ayant obtenu le plus de recettes) et la Palme d'Or au festival international du film de Moscou. 

Rediffusé pour une énième fois hier pour le jour de l'an, il raconte l'histoire d'enfants d'un même village qui décident d'occuper leurs vacances de Noël en faisant une "guerre" de boules balles de neige, avec des catapultes de fortune, des idées farfelues pour vaincre l'ennemi comme celle d'injecter de l'encre dans les balles de neige, et surtout, la construction d'une forteresse de neige géante qui a fait fantasmer des générations de petits Québécois. 

En 2009, un documentaire est sorti pour célébrer les 25 ans du film, avec les souvenirs de tournage des acteurs principaux, ce qu'ils sont devenus maintenant et des activités originales ont été organisées telles qu'une bataille géante de balles de neige avec les acteurs présents, et des projections du film en plein-air.
Les lieux de tournage sont restés à l'identique dans Charlevoix, seules les quelques maisons aperçues dans le film ont été transformées en gîtes ruraux.

Le film a même réussi à ancrer dans la mémoire "nationale" une phrase culte!

En conclusion, c'est certes un film destiné en premier lieu à un jeune public, mais si vous avez gardé votre coeur d'enfant et que vous avez la possibilité de le regarder, je vous le conseille!


dimanche 1 janvier 2012

Bonne Année !



Je vous souhaite une très belle année 2012, remplie de petits et grands bonheurs pour vous et votre famille.
J'en profite pour vous remercier de suivre mon blog, même si je le mets un peu moins souvent à jour qu'à ses débuts en 2006!
Pour ma part, 2012 me promet déjà de beaux défis comme le déménagement vers mon nouveau chez-moi, une nouvelle cohabitation et avec un peu de chance, des nouvelles de mon dossier de citoyenneté. 

Cette année encore, c'est sur Grande Allée à Québec que j'ai quitté 2011, au milieu des rigodons et des feux d'artifice, après un repas écoeurant (sens québecois : délicieux) au restaurant La Chope Gobeline qui avait sorti son menu spécial Nouvel An (service à volonté de tourtière, farce, pilon de dinde, légumes, patates et bûche à l'érable). Racines françaises obligent, aujourd'hui, je céderai au foie gras et au champagne, et demain la balance me rappellera que c'est le temps des fameuses bonnes résolutions!