C'est l'animal typique du Québec, on le voit sur les panneaux routiers, sur les pièces de monnaie et on en entend surtout parler en ce moment pendant la période de la chasse, mais je n'en avais encore jamais vu "en vrai" dans leur habitat naturel, autre qu'en captivité.
L'Université Laval propose chaque année pendant plusieurs fins de semaine des safaris guidés à l'orignal dans la Forêt Montmorency, forêt d'étude qui appartient à l'Université, située environ à 1h de Québec entre le Parc de la Jacques Cartier et le Parc des Grands Jardins.
On a donc pris le chemin de la Forêt Montmorency ce dimanche pour 3h30 de découverte de cet animal. Première surprise : la neige et le froid! Bien sûr, l'hiver est sur le seuil de notre porte, avec des températures négatives le matin, mais arriver dans la neige et voir une voiture faire demi-tour de peur de ne pas pouvoir pratiquer le chemin (sans doute encore en pneus d'été) ça surprend quand même à ce temps-ci de l'année. Toujours est-il que mon char étant paré pour l'hiver, j'ai pu me rendre sans problème jusqu'au point de rendez-vous. Deuxième surprise : nous devions être un groupe de six personnes, finalement nous étions juste tous les deux (aucune nouvelle des autres clients, et ce n'est pas faute de les avoir attendus!), donc une des employées de la Forêt a embarqué avec nous et nous sommes partis en jeep avec le guide à la recherche des fameuses bêtes. Il nous a amenés à différents points stratégiques où les derniers orignaux ont été repérés, et nous avions pour mission d'utiliser les jumelles prêtées pour aider au repérage.
Au final, on a pu observer presque une douzaine d'orignaux, des mâles et des femelles, et le zoom de l'objectif a fait le reste pour les voir d'un peu plus près ;) En plus, le guide nous a permis d'en connaitre vraiment plus sur cet animal, son alimentation, son mode de vie, et sur la Forêt Montmorency en général, qui développe notamment des nouveaux modèles de lutte contre les parasites et qui se finance en vendant du bois , en offrant des safaris comme celui-ci ou même en ouvrant des chemins pour le ski de fond.
Une belle activité dans une ambiance vraiment sympathique, surtout que c'était le dernier safari de l'année (les routes devenant impraticables en hiver) et que le guide était ravi de finir en beauté et surtout d'avoir pu nous faire observer les orignaux. Il ne faut pas oublier qu'ils restent des animaux sauvages et que le pourcentage de chance d'en voir tourne autour de 85%.
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