dimanche 13 novembre 2011

Bail à céder

Les démarches administratives pour l'achat de la maison touchent à leur fin (reste juste le passage chez le notaire) et j'ai enfin annoncé la nouvelle de mon départ à mon propriétaire. 

Contrairement à la France, il ne suffit pas de prévenir qu'on s'en va quelques semaines à l'avance. Le bail au Québec est parfois une formalité verbale (bien qu'il est plus prudent d'en avoir un écrit), mais le rompre n'est pas si facile. D'abord, il faut savoir qu'on signe un bail la première année, souvent jusqu'au 30 juin de l'année suivante (d'où la vague de déménagement au 1er juillet) et qu'il est ensuite reconduit chaque année de manière tacite et non écrite. Bien sûr, en cas d'augmentation de loyer, le locataire est averti en début d'année et peut décider ou pas de mettre fin à son bail au 30 juin. De même, si le locataire décide de ne pas reconduire son bail pour toute autre raison, il avertit son propriétaire en début d'année et est libre de tout engagement à compter du 1er juillet.

Mais moi, je pars habiter dans ma nouvelle maison en février, donc la solution de facilité aurait été de garder mon bail jusqu'au 30 juin et de ne pas le renouveler. On s'entend que ce n'est vraiment pas la solution la plus économique! Alors pour pouvoir casser mon bail au 1er mars, j'ai deux solutions : la sous-location ou la cession de bail. La sous-location, ça veut dire une entente entre des nouveaux locataires et moi-même, sachant que je reste responsable de la maison vis à vis du propriétaire, et responsable des paiements! Option tout de suite écartée dans mon cas.
Reste la cession de bail. Dans ce cas, il faut que je trouve des locataires qui vont reprendre mon bail pour la durée qu'il reste + 1 an, c'est à dire qu'ils vont devoir signer un nouveau bail avec le propriétaire du 1er mars 2012 au 30 juin 2013. Dans la théorie, ce n'est pas trop compliqué.

Dans la pratique : tout dépend du propriétaire! certains sont très sympas et préfèrent s'occuper eux-même de trouver les remplaçants, d'autres, comme le mien, laissent le locataire se débrouiller et donnent leur avis final.
J'ai donc placé des petites annonces sur internet et ai été submergée d'appels pour visiter la maison. Cependant, je reste encore et toujours surprise par la nature humaine et sa grande diversité! Certains ont cédulé des visites et ne sont jamais venus, d'autres n'ont visiblement pas regardé où se trouvait St-Nicolas sur la carte car ils se sont rendus compte que finalement c'était loin de leur job, d'autres encore m'ont semblé faire des visites pour faire des visites, sans vraiment cibler correctement leurs recherches, d'autres encore ne lisent pas les annonces comme il faut puisqu'ils m'ont posé des questions du style combien de chambres?, est-ce qu'il y a un sous-sol? alors que tout était écrit noir sur blanc dans l'annonce...bref, passons!

Résultat : deux réponses positives à l'issue de la quinzaine de visites. J'ai donné les contacts à mon propriétaire qui a maintenant 15 jours selon la loi pour décider, et surtout pour trouver une excuse valable de les refuser! Seul hic, ces personnes ont des animaux, et malheureusement, c'est en effet une excuse valable...

Maintenant j'attends sa réponse avec beaucoup de hâte car j'aimerais commencer à ramasser des boites et pourquoi pas, commencer à les remplir!

1 commentaires:

Coco a dit…

Une très bonne nouvelle, ton prochain déménagement. Félicitations.
Espérons que le propriétaire va être d'accord pour prendre de nouveaux locataires.
Je remarque qu'en travers de tes billets, ton intégration sur le sol Québecois se fait surper bien et non pas comme certains français qui restent entre eux.
Te reste juste la nationalité à avoir. Prochain projet! :-)