jeudi 31 mars 2011

Poisson ou goéland...


A l'heure où on parle de plus en plus du recyclage et des déchetteries, un nouveau problème vient de surgir!! l'abondance des oiseaux et notamment des goélands qui survolent les sites d'enfouissement à la recherche d'un vieux morceau comestible... Or, c'est assez difficile à chasser des oiseaux... et là, c'est chacun sa technique!

Prenons le cas des aéroports : fusées, sirènes, oiseaux de proie, etc.. pour les chasser des pistes et ils reviennent toujours après quelques minutes...

Pour les agriculteurs, on mise tout sur l'épouvantail avec une chemise à carreaux, un chapeau et trois bouts de paille...et j'ai un doute sur l'efficacité d'un épouvantail sur tout un champ..

En ville pour protéger les balcons, on accroche des cd, pour que le soleil qui s'y reflète les aveugle...

Dans les jardins, je me souviens que mon grand-père mettait un filet pour protéger les arbres fruitiers, mais ils arrivaient toujours à venir voler les cerises...

Mais dans le fond, est-ce que ça vaudrait pas la peine de faire d'une pierre deux coups, et d'éradiquer le problème des goélands tout en faisant baisser le taux de chomage? Pourquoi ne pas employer directement du monde pour faire peur aux oiseaux? On les appellerait les "préposés à l'effarouchage des goélands" !!

Alors vraie bonne idée ou pas? la réponse est ici

mardi 29 mars 2011

Retour aux urgences...


On ne peut pas dire que niveau santé, mon année commence exceptionnellement bien.. après que la grippe ait colonisé mes poumons pendant presque 5 semaines, c'est au tour du squelette d'être attaqué.

Il y a 3 semaines, on avait reçu notre plus grosse tempête de neige de l'hiver avec près de 50cm. Mon propriétaire m'a demandé de déblayer au fur et à mesure la neige qui s'accumulait sur le garage de toile pour ne pas que le toit s'effondre (surtout qu'en dessous il y a ma voiture!), donc bêtement en dégageant la neige, je me suis fait un tour de rein (quoique l'expression n'est pas connue ici apparemment). Ça m'a fait vraiment mal, mais c'est pas la première fois que j'ai une douleur dans le dos, et je me suis dit qu'avec un peu de crème qui pue le camphre à 10 mètres à la ronde, et une ceinture de soutien, ça allait passer.


Il y a quelques jours, la douleur a empiré et commençait à descendre dans la jambe. Ayant vu mon père se faire opérer deux fois de hernies discales et reconnaissant plus ou moins les symptômes, je me suis résolue à aller passer quelques heures aux urgences. Je suis arrivée à 15h50, 8 personnes devant moi, j'étais contente! Je suis passée à 19h10, 20 personnes me sont passées devant, et notamment tous les enfants et les personnes agées, alors qu'on était tous classés "verts", soit l'avant dernier palier selon l'échelle d'urgence. Bref, le médecin m'a fait quelques tests, une radio pour confirmer le diagnostic et finalement, c'est bien une hernie discale que je me suis faite. Je suis ressortie de là avec des anti-inflammatoires, un décontractant musculaire et de l'oxycodone pour la douleur, plus une ordonnance pour des séances de physiothérapie et un papier à ma discrétion pour un arrêt de travail de 2 semaines. SAUF que les assurances que j'ai ne prennent en charge la compensation de l'arrêt de travail qu'à compter du 15ème jour d'arrêt! et dans tous les cas, ce serait difficile en ce moment de m'arrêter.


Bref, avec tous ces cachets, je dors bien, je dors même éveillée et je suis complètement shootée du matin au soir! autant dire que je suis au top de l'efficacité et de la rentabilité!

jeudi 24 mars 2011

En toute modestie

Plusieurs d'entre-vous ont la gentillesse de me demander régulièrement comment se passent mon retour aux études et mes examens. C'est vrai que ce n'est pas évident de concilier travail, études et vie personnelle, et il faut parfois faire le choix de la conscience plutôt que celui du coeur.


La semaine passée, j'avais très envie d'assister au concert d'un groupe qui venait pour la première fois à Québec, mais voilà, c'était la veille de mon examen de maths, et je ne me sentais pas vraiment prête pour celui-ci, d'autant que la fatigue et la maladie m'avaient beaucoup affaiblie. J'ai donc choisi un peu à contre-coeur d'être raisonnable et de passer une soirée de plus à réviser fort, surtout que je n'avais pas bien réussi l'examen blanc que la prof nous avait donné la semaine d'avant pour nous entrainer chez nous.


Le jour de l'examen, contrairement au premier, j'y suis allée plus sereine, je savais déjà mieux comment ça allait se passer, à quoi m'attendre, les points sur lesquels je devais vraiment faire attention, les petites fautes d'inattention qui m'ont coûté bêtement quelques points la dernière fois et que je devais essayer à tout prix d'éviter cette fois-ci... Finalement, je suis sortie de cet examen vraiment confiante et contente de ce que j'avais produit, j'ai eu le temps de me relire une fois (et corriger ces fameuses petites fautes qui m'avaient échapper) et d'adopter la méthode de commencer par les exercices faciles et finir par ceux qui me prendraient plus de temps.


Tous les jours qui ont suivi, je me connectais plusieurs fois sur le site de l'université pour avoir ma note (eh oui, pratique, la note est mise en ligne, pas besoin d'attendre le cours suivant!) et finalement, le résultat est tombé hier ! Je sais que c'est un post fondé sur de l'autosatisfaction, mais j'avais envie de partager avec vous ma trèèèèès bonne note, parce que j'en suis très fière et elle m'a fait passer toute l'amertume que j'avais d'avoir raté mon concert...


Le prochain examen, c'est déjà pour demain... un test d'anglais qui va permettre de juger dans quel niveau de cours d'anglais je serai lors de la prochaine session!

vendredi 18 mars 2011

Fruits savonneux


Hier en faisant mon épicerie, je suis tombée sur un article dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à maintenant, à savoir le "savon pour fruits et légumes". Lubie ou réel intérêt, j'ai voulu en savoir un peu plus en fouillant internet, et je me suis rendue compte que plusieurs marques proposent ce type de produit, il y a même du Savon de Marseille pour fruits et légumes!

Mon mini-sondage auprès de mes amis me laisse croire que ce produit est principalement répandu au Québec, même si il a été aperçu au Pérou également. Cependant, si l'on consulte le site du Partenariat Canadien pour la Salubrité des Aliments, on peut lire ceci:


"Il y a possibilité que la solution nettoyante utilisée pour laver les fruits et
les légumes laisse des résidus sur ceux-ci. Laver les fruits et les légumes sous
l'eau courante à l'aide d'une brosse peut s'avérer tout aussi efficace que
d'utiliser le nettoyant.[..]Le produit dont vous faites mention peut laisser un
résidu sur les fruits et les légumes qui peuvent causer des problèmes de santé.
Des produits spécialisés dans le lavage enlèvent les résidus chimiques mais ne
tuent pas les bactéries et les moisissures. Utilisez une brosse pour légumes et brossez gentiment les légumes à surfaces rugueuses. Trempez les feuilles vertes et les autres légumes pour déloger la saleté et rincer à grand eau."

Notez que je ne donnerai pas la marque du produit, mais vous n'avez qu'à taper savon pour fruits et légumes dans votre navigateur et vous en trouverez plus d'un !

Alors finalement, le but de ce post c'est de savoir ce que vous en pensez! Opération marketing ou réelle utilité?

mardi 15 mars 2011

Crissez ça aux vidanges!


Je ne sais pas si les choses ont changé, mais quand j'étais encore en France, le recyclage était un acte volontaire, on entassait le plastique, les journaux, le verre, etc.. et on allait les déposer dans les bennes spéciales une fois de temps en temps.

Au Québec, surtout en maison individuelle, le recyclage est automatique voire imposé psychologiquement, puisque le logement vient avec le fameux bac bleu de recyclage, prêté gratuitement par la ville, alors que le bac noir des déchets non-recyclables est personnel, payant et on l'emmène sous le bras quand on déménage. Souvent, on retrouve les mêmes deux bacs, dans leur version miniature pour la cuisine, qu'on remplit et transvase dans les grands bacs quand ils sont pleins. Jusque là rien de plus normal...

Cependant, là où les choses se compliquent, c'est dans quel bac jeter quoi? Par exemple, dans le bac bleu, on met le carton de lait mais pas le carton de pizza.. on met le plastique en général mais pas de gobelets ni de sacs en plastique, etc... etc...
Jusqu'à maintenant, je pense ne pas trop me tromper, même si je reste parfois étonnée quand je reçois un nouvel aide-mémoire sur les matières autorisées / interdites...

Cependant la surprise de la semaine (enfin, une demi-surprise parce qu'on avait été prévenus), c'est l'arrivée d'un nouveau bac de recyclage, marron cette fois, pour les matières compostables (fruits, légumes, marc de café, feuilles, herbe, etc..) mais dans lequel on met aussi les fameux cartons de pizza, les cendres mais pas la terre, les essuie-tout mais pas les mouchoirs, les produits laitiers mais pas le lait, les branches d'arbres mais seulement si elles font moins de 1cm de diamètre, sinon c'est dans le bac noir.. Bref, ça va être un vrai casse-tête au début, le temps de s'adapter.

Mais la cerise sur le gateau revient au calendrier de ramassage desdits bacs. Sur le principe, j'ai compris : le bac noir, un mardi sur deux - le bac bleu, l'autre mardi sur deux - le bac marron, tous les mardis en été, sinon un mardi sur deux le reste de l'année. Mais ça, c'est la théorie.

En pratique, étant donné que seule, je ne remplis pas mes bacs au point de les faire vider à chaque fois, j'ai pris l'habitude de me fier sur mes voisins pour savoir à quelle semaine on en était rendus. Sauf que depuis un ptit bout, les voisins ont l'air aussi mêlés que moi avec les dates! Ce qui fait qu'à chaque fois, tous les bacs sont sortis, et ce, chaque mardi..au moins, on est sûr qu'il y en a un qui sera vidé!
Par contre, la neige, on la met dans lequel???

vendredi 11 mars 2011

Immigrée sondée


Il y a un mois environ, j'ai reçu un courrier du Ministère de l'Immigration m'informant que j'avais été sélectionnée pour faire partie d'une étude portant sur le parcours d'intégration au marché du travail québecois des immigrants et que je serais contactée un peu plus tard pour une entrevue d'une quarantaine de minutes.

Le but de cette étude est de cibler les besoins des immigrants quant à leur insertion sur le marché du travail et aider à repérer les points faibles du système, tout en compilant des données sur les emplois occupés par les immigrants, leur facilité à trouver un emploi, la durée de leurs emplois, leur sous/sur-qualification, etc...

C'était donc aujourd'hui le grand jour! Malheureusement, les questions étaient préparées sous forme de choix multiple et ne laissaient aucune place à la demie-mesure. La fille qui m'a questionnée n'écoutait que vaguement les réponses et suivait sa fiche sans vraiment réfléchir si la question suivante était pertinente.

Exemple:
- Vous êtes arrivée fin avril 2008 et avait commencé à travailler le 1er juin 2008. Pendant votre période sans travail (1 mois), avez-vous cherché un travail?
- Votre premier emploi était adjointe administrative. Diriez-vous que cet emploi est dans la catégorie cadre - technicien - secrétaire ?
- Quel est votre niveau de compréhension du français ? (à la toute fin de l'entrevue!!!)

Je ne sais pas ce que mes réponses vont pouvoir apporter pour les futurs immigrants, parce que j'ai vraiment eu la chance d'avoir un parcours d'intégration sur le marché du travail très facile. Trouver mon premier emploi m'a pris moins de deux semaines, et trouver le deuxième (celui que j'occupe actuellement) m'a pris moins de 48h! Et les deux en contrats permanents.
Je sais que ce n'est pas le cas de tous les immigrants, et que ne pas trouver un emploi satisfaisant est parfois cause de retour au pays, donc j'espère que cette étude pourra apporter quelques lueurs d'espoir pour les prochains à faire le grand saut, même si ça avait plus l'air d'un sondage pour sortir des énièmes statistiques!

jeudi 10 mars 2011

Pi, est-ce que t'as de la neige?

Parce qu'une vidéo vaut parfois plus que mille mots...

mercredi 9 mars 2011

Mardi improvisé!


Tous les mardis soirs se tient à La Casbah un match de la Ligue d'Improvisation de Québec. Ça fait plusieurs semaines que mon ami Ben me tanne pour que je l'accompagne, et finalement hier j'ai cédé et je suis bien contente de l'avoir fait!

Après nous être acquittés des frais d'entrée de 4$, et avoir reçu le carton de vote bicolore pour décider de la meilleure équipe de la soirée, le match commence.

Les règles sont simples, un arbitre donne les consignes : le thème de l'improvisation, la durée, la nature (comparaison entre les deux équipes, mixte avec des membres de chaque équipe, nombre de joueurs maximum, improvisation en rimes, en chanson, en narration, etc...etc...). Le temps de consultation entre les joueurs est de 30 secondes avant de commencer une improvisation variant de 1 à 8 minutes.
A la fin de chaque improvisation, le public vote en montrant son petit carton et l'arbitre décide de l'équipe gagnante.

Pour ma part, j'ai vraiment été impressionnée par la qualité des improvisations, et surtout le débit d'idées et de paroles de la part des joueurs. Il y avait très peu de temps morts et tous leurs sketchs tenaient debout.

La partie plus "difficile" étant que le langage est vraiment du quebecois populaire et familier, et moins facile d'accès pour des français peu habitués encore.

En tout cas, ça a l'air que mes mardis soirs sont bookés maintenant...

lundi 7 mars 2011

le lundi c'est tempête...

En 2009 et 2010, les tempêtes arrivaient bizarrement à chaque fois le mercredi. Cette année, c'est le lundi, et quelle tempête!! La plus grosse de l'hiver... elle a apporté 30cm sur la rive-nord de Québec, 70cm en Beauce, moi je me situe entre les deux...

Je crois honnêtement que c'est l'une des plus grosse bordée de neige que j'ai vécue depuis que je suis ici, je me suis tapée un méga-pelletage ce soir (vive l'eau chaude, le sac magique chaud sur les lombaires et le tylénol douleurs musculaires - après 1 mois de maladie, je suis plus à deux cachets près) et j'ai lâché l'affaire sur le patio, trop écoeurée par la quantité à déblayer, ce qui fait que je vais autoriser Voltie à faire ses besoins devant la porte (ou lui apprendre à se servir d'une litière pour chat...ce serait une idée ça!!)

Donc voici quelques clichés pour vous faire rêver...






Voyez la video de TVA ici

mercredi 2 mars 2011

Attente inutile

Quand je vois les délais d'attente aux urgences et que j'entends les professionnels dire que les gens viennent aux urgences pour des soins non-urgents ou des simples rhumes, je me dis qu'effectivement, le monde abuse un peu...
Mais hier, je suis passée du côté obscur et j'ai enfin compris ce qui pousse ces gens à engorger les services d'urgence!
En effet, cela fait bientôt 3 semaines que je me traîne un mauvais rhume et environ 48h que je crache mes poumons à chaque quinte de toux, de plus en plus violente... Je me suis décidée à aller consulter un médecin, car je pense que je suis arrivée à bout de l'automédication.
MAIS, avoir un médecin de famille est utile pour les consultations non-urgentes (renouvellement de prescription, suivi de maladie chronique, etc..), mais complètement superflu pour soigner une vilaine toux. J'ai donc du me tourner vers les consultations sans-rendez-vous.
Et c'est là que le parcours de la combattante commence :
1- trouver une clinique sans rendez-vous (plusieurs cliniques ne sont ouvertes qu'aux patients qui ont déjà un médecin de famille attitré chez eux)
2- trouver une clinique sans rendez-vous libre! car les horaires de consultation sont de 15h à 19h, mais les gens arrivent et s'inscrivent à partir de 13h!!! alors évidemment, moi qui finit de travailler à 17h...
3- finalement, une fois la clinique trouvée (à 17h10... 32 personnes devant moi !!!! - à partir de 17h30, plus aucun patient accepté)... il faut s'armer de patience! heureusement, j'avais prévu un livre qui m'a bien occupée pendant les 2h30 d'attente.
4- 19h40 : c'est à mon tour!
5- 19h43 : je suis déjà sortie...
alors là, je vais faire ma maudite française pour une fois, mais je n'ai jamais vu un diagnostic aussi léger! pas de prise de tension, pas de stetoscope, pas de batonnet dans la bouche, en gros, je lui ai décrit les symptômes et il a conclu que j'avais un rhume. "prenez du Tylénol, ça va passer"
(mal)heureusement, il a assisté à une belle quinte de toux, et a révisé son diagnostic légèrement en me proposant d'aller passer une radio des poumons pour écarter tout risque de pneumonie.
6- en route vers l'hopital, service radiographie. Pour y accéder, je passe devant la salle d'attente des urgences où je reconnais plusieurs personnes qui avaient été refusées à la clinique, faute de place. Moi je pars faire ma radio, et je n'aurai pas les résultats de toute façon. Si le médecin ne m'appelle pas, c'est que tout est normal.
Résultat : toujours au Tylénol et au sirop, je ne sais pas ce que j'ai, et je me demande si la prochaine fois, j'irais pas moi aussi faire un tour aux urgences, histoire d'avoir peut-être une vraie consultation!
Mais au moins, ça ne m'a rien coûté...