mercredi 30 juin 2010

Mamie fait son épicerie..

J'aime déjà pas le shopping, mais si y a une chose que j'hais encore plus c'est bien faire mon épicerie!

La tâche est difficile parce que je dois prendre en compte différents facteurs tels que mon degré de motivation versus l'état de vide avancé du frigo versus le choix du magasin (bizarrement, le moins cher est le plus loin de chez moi) en fonction de ce que j'ai envie d'acheter...

Faire son épicerie, c'est essentiellement remplir son frigo et faire le stock de papier toilettes. Et en plus, quand on fait attention à son budget tout en essayant de manger correctement, il faut se taper plusieurs fois la corvée!

Maxi / Walmart : pour les aliments de base (pâtes, boissons, conserves, etc..), les produits de nettoyage, l'essuie-tout... Les fruits et légumes ne sont pas de qualité exceptionnelle, mais ça fait la job pareille quand on est trop lâche pour aller ailleurs.
IGA / Métro : pour plus de choix en plats préparés ou salades (sauf que c'est plus cher)
Jardin Mobile : pour des fruits et légumes d'une qualité supérieure et plus de variétés et surtout une facture plus salée.
Provigo et autres plus petites épiceries de quartier : en dépannage sur à peu près tout en y mettant le prix.

Toujours est-il que ce soir, j'étais motivée et surtout j'avais bien entamé (pour ne pas dire vider) le stock des placards, alors je me suis dit "allez hop, grosse épicerie, je vais chez Maxi". Les habitudes font que je ne traine pas dans les rayons, je sais exactement ce dont j'ai besoin et où ça se trouve. Normalement, je clanche ça en 20 minutes s'il n'y a pas la file à la caisse.

Mais là, j'ai eu le droit à une véritable escalade dans l'horreur! Tout d'abord, je tombe sur la journée des soldes avec plein de produits réduits à 50% (sauf qu'aucun ne m'intéressait), ensuite le monde était de sortie vu que demain c'est férié et que les gens pensent que les magasins sont fermés -alors que non, et surtout, des petits malins ont changé TOUS les rayons, du coup, j'ai cherché mes produits, ça m'a pris du temps, je me suis énervée toute seule...

Le passage à la caisse m'a permis de me faire remarquer un peu quand j'ai accroché le bouchon du liquide vaisselle et que ça a giclé partout, du sol au tapis roulant, en passant par mes affaires encore dans le panier (caddie). L'aimable caissière m'a donné un morceau de sopalin de 10x10cm pour éponger... sympa! lol
Enfin, au moins j'ai réussi à ne pas casser mes oeufs...

mardi 29 juin 2010

Fiesta!

Hier c'était ma fête et pour cette occasion, j'avais rassemblé une partie de mes amis pour un repas à la Brûlerie Tatum.

En les observant, je me suis fait la réflexion que je suis vraiment entourée de gens aux horizons bien variés :

- Christian, un Quebecois de Joliette (ville à l'ouest de Montreal) venu faire ses études à Quebec
- Virginie, une Parisienne dont le visa s'achève en août et qui part la semaine prochaine en road-trip vers l'Ouest canadien
- Dominique, une Montrealaise qui a elle aussi choisi de vivre à Quebec
- James, un Australien venu parfaire son français depuis un an à Quebec et en plein dans les démarches de résidence permanente
- Luke, un Britannique en vacances quelques jours et qui prend 6 mois pour découvrir le Canada
- Richard, venu de Calgary (Alberta) qui finit ses études à Quebec et pense bien rester un peu plus ici
- Héloise, une semi-Française, semi-Quebecoise, qui s'apprête à partir 6 mois à la découverte de l'Amérique du Sud
- Celine, une Bretonne venue faire un an d'études à Quebec
- Simon, un Quebecois originaire de Rimouski et qui travaille maintenant à Lévis depuis plusieurs années
- Alban, un Français installé au Quebec depuis 8 ans et qui rentre en France cet été
- Valentina, une Mexicaine qui travaille dans le tourisme et l'accueil des Mexicains à Quebec
- Mitch, un soldat de Valcartier originaire de Vancouver qui repart en Afghanistan en Septembre




Ils n'étaient pas tous là évidemment, mais je me rends compte que finalement, je me suis rapprochée de personnes qui vivent un peu chacun à leur manière une immigration dans la ville de Quebec.

Et je ne sais pas si le fait de prendre de l'âge me donne un peu plus de recul sur ma vie, mais maintenant que j'ai trouvé un travail qui me plait, une ptite gang d'amis et surtout, un moyen pour palier à mon manque de parler anglais, je me sens prête à rester quelques années à Quebec et garder les provinces anglophones pour les vacances...

D'ailleurs, dans moins d'un mois, les vacances en Ontario!!

dimanche 27 juin 2010

Cirque du Soleil


Le Cirque du Soleil, troupe quebecoise mondialement reconnue, pose ses valises à Quebec cet été, offrant presque tous les soirs une représentation gratuite dans un endroit plutôt incongru, à savoir directement entre les colonnes des ponts d'autoroutes, en plein coeur de la ville.

Le spectacle, nommé Les Chemins Invisibles (Le Sillon des Rêves), est monté comme une pièce de théâtre en plusieurs actes. Les moyens mis en place, surtout pour un show gratuit, m'ont vraiment surprise. On est loin des cirques d'Arlette Gruss sous les chapiteaux!

Le rythme est soutenu, aucun moment de répit, les numéros d'acrobatie (sans filet!) s'enchainent au milieu de danses et de chansons "live". Les costumes et les maquillages sont colorés et fittent à la perfection avec le thème du spectacle, même les "clowns" si on peut les appeler comme ça, sont de bon goût.

Si ce n'était pour les numéros d'acrobatie impressionnants, je pense que cette représentation est plus proche d'un spectacle de rue entre danse et théâtre, tout est millimétré et calculé à la perfection, et je suis heureuse d'avoir pu assister à un show qui en temps normal se paye entre 60 et 300$.

samedi 26 juin 2010

Soirée bretonne


Même si après tout ce temps passé ici, mes habitudes alimentaires se sont adaptées à la vie québecoise et à ce qu'on peut trouver d'abordable dans les épiceries, je retrouve parfois avec plaisir des saveurs typiquement françaises.

Hier soir, j'ai donc succombé à la crêperie bretonne Le Billig, sur la rue St-Jean avec deux Quebecois et deux Français. Le nombre limité de tables et la petitesse de la salle en font un endroit plutôt intime et sympathique. Le menu est très varié rendant les choix vraiment difficiles, car au-delà des traditionnelles crèpes jambon-fromage, il y a une quinzaine de galettes toutes plus originales les unes que les autres (magrets de canard, savoyarde -comprendre tartiflette-, cancalaise non pas aux huitres mais aux pétoncles, aux moules, au prosciutto, au fromage de chêvre, au saumon fumé... bref, vraiment pour tous les goûts).

Mon choix s'est arrêté sur une galette aux asperges dont j'ai oublié le nom... excellente.

Qui dit crêperie bretonne dit évidemment cidre! C'est là que la culture quebecoise nous a rattrapé, le litre de cidre servi dans un pichet de plastique pour bière... heureusement, les bolées étaient en grès - peintes à la main en plus! -, et le brevage était bon!

Ce repas nous a permis de confronter des anecdotes sur les souvenirs de voyage en Bretagne (la dégustation des huitres fraîchement ouvertes ne fait pas partie des meilleurs souvenirs de nos amis quebecois d'ailleurs...)
La soirée s'est terminée au bar Le Bateau de Nuit, également tenu par un breton (juste pour la petite histoire de continuer le thème soirée bretonne). J'y ai passé quelques heures à discuter avec un couple d'anglais entrain de réaliser un de mes rêves : prendre six mois off pour découvrir et traverser le Canada, en s'éloignant le plus possible des circuits touristiques et en mettant l'accent sur la rencontre des locaux. Un jour peut-être...

jeudi 24 juin 2010

Ma St-Jean 2010


Pas de cours d'histoire cette année, je vous ai déjà tout raconté sur les origines de la St-Jean...

Donc hier soir, rendez-vous était pris pour aller célébrer dignement la Fête Nationale à Quebec. Une organisation au top digne du meilleur film d'espionnage : un point de rencontre initial devant la fontaine du Parlement, une voiture garée près des Plaines pour stocker la boisson, une corde pour voyager en gang sans se perdre (comme à la maternelle, on a eu un succès fou! je pense qu'on a lancé une mode pour l'an prochain), et enfin, un autre point de rencontre sur les Plaines pour les retardataires...

Sans rentrer dans la politique, la St-Jean est souvent reprise ici comme crédo des indépendantistes qui en font le symbole d'un Québec francophone. Pour moi, c'est surtout une occasion de se retrouver dans un esprit festif, assister à un show sur les Plaines d'Abraham en avant-goût du Festival d'Été (hier soir, ce sont les Cowboys Fringants qui m'ont fait vibrer), profiter d'une bonne soirée et apprécier le moment présent.

S'il me fallait encore une preuve de mon adaptation et de mon épanouissement ici, elle est arrivée hier. Cette fête nationale pourrait être vaguement comparée au 14 juillet. Mais c'est là que s'arrête la comparaison. L'esprit est tellement différent, les gens arborent fièrement la Fleur de Lys sous toutes ses formes, tout le monde se parle et rigole ensemble, la police est présente mais fait partie de la fête, et surtout, on ne déplore aucune vitrine cassée ni aucune voiture brûlée. Finalement, on est tous là pour s'amuser dans une ambiance "bon enfant".

Ma soirée était à l'image du Québec actuel, au milieu de francophones, d'anglophones, de Quebecois pur souche et de pièces rapportées comme moi, et pour ma part, hier soir, j'étais heureuse de faire partie de cette fête et c'est avec fierté que je portais le drapeau de mon pays d'accueil, là où je n'ai jamais mis de bleu-blanc-rouge.

Hier plus que tous les autres jours encore, j'ai célébré la décision qui m'a fait venir ici, et hier plus que tous les autres jours, je me suis sentie un peu plus quebecoise et un peu moins française !

En bonus, une petite vidéo du spectacle des Cowboys Fringants sur les Plaines hier soir (2h du matin, 200 000 personnes, désolée pour la qualité!) :

samedi 12 juin 2010

Party d'été


Comme prévu, le party d'été de ma job s'est tenu hier après-midi. Il consistait en un tournoi de golf, suivi d'un cocktail et repas gastronomique, puis remise de cadeaux puisqu'on soulignait en même temps les 15 ans d'ancienneté de la comptable et les 25 ans d'ancienneté d'un livreur-installateur.


Le tournoi de golf s'est déroulé en foursome (équipes) de 4 joueurs, "quatre balles, meilleure balle".. en gros, ça veut dire que chaque joueur de l'équipe frappe à partir de la balle la plus proche du trou. Inutile de dire que sur les longues distances, ma balle n'allait pas vraiment très loin (voire même dans l'eau avec les grenouilles), mais sur les plus courtes distances, c'est avec beaucoup de fierté que je vous annonce qu'on a joué plusieurs fois à partir de ma balle!


L'ambiance était de toute façon au fun d'abord, la compétition ensuite...le but de ces partys étant de sociabiliser avec les collègues dans un cadre différent de celui du travail, redonner un petit coup de boost pour la dernière ligne droite avant les vacances et profiter du soleil bien présent hier! (vive l'indice 50!!)

Le cocktail et le repas se sont déroulés dans une bonne ambiance, même si le repas n'était pas si exceptionnel, puis le tirage au sort des cadeaux de présence m'a valu un forfait "ciné+breuvage+mais soufflé (popcorn)" pour deux personnes. Sympa! Reste à choisir le film maintenant...
J'en ai profité pour demander un peu quels avaient été les partys des années précédentes, parce qu'en comparaison à ce que j'ai connu les deux dernières années (bbq et épluchette), ce tournoi de golf était vraiment du grand luxe! Et apparemment, ils ont déjà fait une fin de semaine camping, une croisière sur le St-Laurent à bord du Louis-Joliette pour les Grand Feux d'Artifice Loto Quebec (aux Chutes de Montmorency), une après-midi karting... vraiment des sorties pas pires finalement..
Alors je vous demande, que faites-vous pour vos partys d'été ??

mercredi 9 juin 2010

D'arbre en arbre...

...ou comment se rendre compte qu'on n'a plus 20 15 ans...

Samedi passé, je suis allée faire le parcours Arbre en Arbre à la station touristique Duchesnay. Le parcours est un ensemble de "jeux" à base de tyroliennes, cordes, filets, rondins de bois, etc... Il y a quatre niveaux en tout, du plus facile au plus extrême, et pour chaque niveau, il faut compter environ une heure.

La première étape commence par une présentation de l'attirail (harnais, cordes de vie, tyrolienne) et par un passage obligé devant le moniteur sur un mini parcours pour vérifier qu'on a bien compris le principe et qu'on saura faire le parcours en toute sécurité, parce qu'à la cime des arbres, c'est avant tout l'aspect sécuritaire qui prime!


Je suis fière d'avoir franchi le parcours "découverte" avec brio, par contre, le parcours "sensations" a eu raison de moi... moi qui étais si souple à l'adolescence, qui montais à la corde les doigts dans le nez (enfin façon de parler parce qu'ils étaient sur la corde) dans les cours d'éducation physique au lycée... eh bien ces années là sont révolues mes amis!


Je suis restée bloquée sur le filet de SpiderMan (ou de Fort Boyard, chacun ses références) et un charmant jeune homme m'a descendue au sol en rappel... -les mauvaises langues diront que j'ai fait exprès pour cruiser! -

Mais l'expérience reste intéressante et j'en garde un souvenir gravé dans ma mémoire et surtout dans mon corps... de toute façon, j'ai pas le choix, quatre jours après j'ai encore des courbatures!

Finalement, pour nous remettre de nos émotions, on a fini par un repas au restaurant franco-irlandais Dazibo à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier où je me suis régalée d'une salade de saumon fumé!



et contrairement à mes acolytes, je n'ai même pas craqué pour la "mort par chocolat" en dessert...

dimanche 6 juin 2010

Ça s'en va et ça revient...


Je ne sais pas si ça va vraiment avec la météo, mais c'est le gros ménage de printemps autour de moi depuis quelques temps...

Certains déménagent, d'autres emménagent (encore félicitations pour votre maison Séverine et Frédéric), normal, le 1er juillet pointe son nez!


Mais le plus difficile pour les nerfs, ce sont les départs! J'en suis à mon quatrième en l'espace de deux semaines, et ça commence à devenir un peu lourd à supporter, surtout que celui-ci fait un peu plus souffrir que les autres... sans oublier tous les autres à venir dans l'été.

Ayant moi-même fait le saut il y a deux ans, je peux difficilement reprocher à mes amis d'aller chercher leur bonheur ailleurs, que ce soit pour une opportunité de travail, un retour en région, quelques mois de road-trip ou tout simplement un retour en France pour cause de visa arrivé à expiration.

Reste que ce n'est pas évident de laisser partir les gens avec qui on a beaucoup partagé depuis quelques mois et je reste sceptique sur la valeur des "on se donne des nouvelles et on essaie de se revoir", même si Facebook aide à garder un peu plus le contact...

Tout ça me fait beaucoup réfléchir sur mes fréquentations ici, et j'en arrive à la conclusion que finalement, je côtoie à 80% des gens qui ne sont pas originaires de Québec. Qu'ils soient français ou d'autres provinces canadiennes, je sais qu'ils sont tous amenés à repartir dans l'année qui vient. Partant de ce principe, on pourrait se demander si ça vaut vraiment la peine de s'investir dans une amitié qui est vouée à se terminer au bout de quelques mois...

Mais pour tous les beaux moments que j'ai pu partager avec Agnès et les autres, je pense que oui, ça vaut la peine de se créer des souvenirs, de vivre dans l'instant sans penser au départ et de profiter au maximum.


Et comme dans la vie, les uns s'en vont, les autres viennent, j'ai rencontré deux anglophones de Québec la semaine passée avec qui je pense que je pourrais faire quelques activités, et demain je rencontre Julien et sa petite famille (Nous 3 néoquebecois). On a déjà la musique qui nous rapproche, c'est un bon début!

jeudi 3 juin 2010

Une dent contre moi!


Je le sais qu'il faut passer chez le dentiste une fois par an pour la révision des 100 000, mais mes expériences bucco-dentaires m'ont laissé un goût plutôt amer la dernière fois (rappel), mais bon, la dernière visite date de décembre 2008 alors je suis dûe pour y passer...et en plus, je pense qu'une petite carie pointe son nez...


J'ai donc pris la liste des dentistes de St-Nicolas, histoire de changer parce qu'il n'est pas question que je retourne chez la même.

  • Premier appel : ça sonne, ça sonne, ça ne répond pas (un signe du destin, je passe au suivant)

  • Deuxième appel : ça répond mais les horaires ne sont vraiment pas très arrangeants, parce que c'est pile dans mes heures de travail, et vu que ça va déjà me coûter une fortune, je ne veux pas en plus de ça couper mon salaire pour aller me faire charcuter.

  • Troisième appel : ok pour un rendez-vous, mais "vous venez pour un contrôle ou pour soigner une carie?" ... ben les deux... "ah bah non, on peut pas faire les deux sur le même rendez-vous"... ?????? bon laissez tomber c'est pas grave!

  • Dernier appel : ok pour un rendez-vous où on me ferait un contrôle + une carie (à condition qu'elle soit petite). Le rendez-vous est pris pour le 20 juillet, et je sais déjà que j'en ai pour autour de 250$ (minimum!!)
Par contre, depuis le 1er juin, vu que ça fait 3 mois que je suis à mon nouveau travail, je suis affiliée au système de mutuelle de l'entreprise et j'ai une prise en charge complète d'une éventuelle prothèse de main si je dois me faire amputer suite à un accident de brocheuse à mon bureau... Alors de quoi je me plains??!!!