vendredi 31 mai 2013

Méchante petite bête rouge!



L'année passée, vu que je venais d'emménager, je n'ai pas vraiment fait d'investissement dans mon jardin car je voulais voir ce qui était déjà planté et ce qui poussait. Je n'ai pas grand chose, principalement des hémérocalles et des lys et deux autres plantes dont j'ignore le nom, mais ça fait un parterre pas si pire . Par contre, je me suis aperçue à la floraison dernière que quelques-unes de mes plantes servaient de festin pour des insectes. J'ai éradiqué ce que j'ai pu mais trop tard malheureusement.

Cette année, je me suis dit que j'allais prendre le temps de m'occuper des plates-bandes. J'ai donc retiré le paillis existant, mis du papier journal à grandeur autour des plantes (excellente barrière écologique aux mauvaises herbes) et remis du paillis tout propre. D'ailleurs, il y a une douce odeur de pin qui flotte quand il pleut! J'en ai profité pour planter du muguet et des glaïeuls mais ça semble mal parti.
De l'autre côté du jardin, j'ai enfin réussi à creuser un autre parterre (la pluie a beaucoup aidé dans l'opération). Il me reste à installer une bordure et à y repiquer mes rosiers et ajouter d'autres vivaces.

Criocere du lis (ou lys)

Toutes mes plantes déjà existantes sont sorties de terre depuis quelques jours et je fais mon petit tour du propriétaire tous les jours pour leur parler voir si tout va bien. Et je me suis rendue compte hier que le vilain scarabée était de retour! En fouillant un peu sur internet, je l'ai identifié : c'est le criocère du lys. Il est coriace, il hiberne comme les ours pour mieux se goinfrer au printemps et la solution la plus radicale serait de les écraser entre les doigts, un par un. 
Je suis tombée sur ce site qui donne des trucs pour s'en débarasser. Avant d'attaquer mon parterre à l'insecticide, je vais essayer dès demain le marc de café!

lundi 27 mai 2013

Legislatives 1er tour

Quelques semaines après le post qui a déchaîné les passions, je peux vous dire que j'ai finalement cédé et fait mon devoir de citoyen en votant au premier tour des législatives. Ceci dit, il s'en est fallu de peu pour que je ne le fasse pas tellement j'étais écœurée du nombre de courriels reçus. J'ai choisi l'option la moins contraignante, c'est à dire un vote par internet. Le vote par internet était ouvert pendant une semaine (du mercredi 15 mai au mardi 21 mai) puis le samedi 25 mai était réservé pour le vote sur place. 

Cependant, ce scrutin a été loin de passionner les électeurs. En effet, pour la 1ère circonscription (USA-Canada), le taux d'abstention est de 86.53% !

Si on s'en tient juste à la circonscription de Québec, les résultats ne sont guère plus encourageants : le taux d'abstention est de 85.47% . 






Pour le 2ème tour, le scénario reste le même, les votes par internet vont se tenir du mercredi 29 mai au mardi 4 juin, et le vote à l'urne le samedi 8 juin.
Je ne suis pas encore décidée parce que mon choix du premier tour n'est pas passé au deuxième.. à réfléchir!

samedi 18 mai 2013

Plantcatching

Hier soir, j'étais invitée à un "barbecue d'adieu" d'un de mes amis qui, après quatre années passées à Québec, a décidé de retourner chez lui en Australie. Néanmoins, même si l'avenir est toujours incertain, sa blonde et lui restent ouverts à la possibilité de revenir un jour au Québec, d'autant plus qu'ils avaient déjà entamé leurs démarches de résidence permanente. Sa blonde étant particulièrement attachée à ses plantes, elle cherchait des babysitters pour s'occuper de ses plantes jusqu'à leur éventuel retour dans quelques mois/années.
Donc me voici devenue babysitteuse d'un fuschia, d'un hibiscus, d'un palmier et d'un croton! En les récupérant hier, j'ai vu qu'elle avait d'autres petits pots avec des pousses dedans et elle m'a expliqué que c'était pour du plantcatching. Quésaco?


Plantcatching, c'est une plate-forme (site web) d'échange de plantes, graines et matériel de jardinage. N'importe qui peut donner, n'importe qui peut venir chercher. C'est anonyme, je peux laisser un paquet de graines de tomates sur le stationnement de l'épicerie ou au contraire aller chercher une plante dans l'escalier de quelqu'un. Tout est annoncé sur le site internet et les "dons" sont étiquetés avec une étiquette spéciale à imprimer sur le site. Seul impératif pour jouer le jeu, mettre à jour l'annonce quand la plante a été ramassée pour ne pas que d'autres personnes se déplacent pour rien. 

C'est entièrement gratuit et basé sur le respect mutuel (pas de plantes malades ou infestée d'insectes, ne prendre que les dons étiquetés, etc..). Il y a trois niveaux de dons : public (lieu public ouvert à tout le monde), semi-privé (il faut avoir repéré l'adresse sur le site et la plante est dans un endroit caché de la rue) et privé (il faut rentrer en contact avec la personne pour venir chercher sa plante). Le concept est encore jeune donc le réseau n'est pas encore très développé mais je garde le lien dans mes favoris pour le jour où je vais aménager mes plates bandes.

vendredi 3 mai 2013

Devine combien je gagne

Hier soir en allumant la télé, je suis tombée par hasard sur un jeu qui s'appelle "devine combien je gagne!". Le concept : un(e) candidat(e) fait face à dix personnes dont les salaires sont inscrits sur un mur à côté, et le but du jeu est de découvrir laquelle de ces personnes gagne le plus haut salaire, et ce, à l'aide d'indices plus ou moins pertinents (ex: telle personne a fini de payer sa maison, telle autre possède une voiture de l'année, telle personne a fait plus de 200$ de dons l'année passée, etc...). Après chaque indice, le candidat doit éliminer une personne, qui révèle alors son salaire et quitte le jeu, et ainsi de suite... et quand il reste trois personnes, le candidat a le choix entre deviner qui des trois restants gagne le plus haut salaire (s'il le trouve, il gagne ce même montant) ou connaitre les trois professions des personnes restantes, sans savoir qui fait quoi, et courir ainsi la chance de gagner la moitié du salaire le plus élevé, si toutefois il trouve le salaire le plus haut parmi les trois.


Petit côté sadique de l'émission, les dix personnes doivent garder une poker-face et ne pas sourire ni parler pour ne pas influencer le candidat. La candidate d'hier déclarait donc sans gêne que telle personne avait une coiffure cheap qui laissait penser qu'elle ne gagnait pas cher, telle autre personne avait une tête à s'habiller chez Walmart, telle autre devait être partisan du Canadien (équipe de hockey de Montréal), etc.. et je pense qu'il y a certaines réflexions qui pourraient vite être offensantes..

Bref, ça semble compliqué comme ça mais c'est quand même assez simple. Mais évidemment, le but de ce post n'est pas de vous vanter une émission du même calibre que celle des boites d'Arthur dont j'ai oublié le titre ou du Banquier de Julie Snyder. Non, c'est surtout parce que je suis restée surprise de cette levée de tabou sur les salaires. Ainsi, le plus haut salaire hier était celui d'un fonctionnaire fédéral, en charge des interprètes, qui gagnait 57 000$.  Une graphiste gagnait 46 000$, une agente de location gagnait 39 000$, puis les autres étaient plus bas (poissonnier, caissière, agent de stationnement, infirmier, et jobs étudiants de 2000$ et 4000$).
D'un côté, le salaire dépend des années d'expérience, des diplômes, et de tout un tas de facteur dont on ne savait rien, mais ça permet de se situer un peu, et même si on en veut toujours plus, je suis quand même satisfaite de ma condition.

mercredi 1 mai 2013

Pénurie de travailleurs



Depuis les deux dernières années, il y a un gros turn-over à ma job en raison notamment des départs en congés maternité (on a toujours 3 nouveaux bébés par an! - d'ailleurs deux filles enceintes partent au mois de juin et une autre revient de son congé maternité en août), et c'est très difficile de combler leurs postes. Le service des ressources humaines met des annonces sur Emploi-Québec, dans les Cegep (lycée) et à l'Université, ils ont fait les salons de l'emploi de Lévis et de Québec, et eu recours aux services d'agence de placements, mais c'est un véritable parcours du combattant pour engager de nouveaux employés.

Si je vous en parle, c'est que la lecture du dernier Journal de Lévis m'y a fait penser ;) En effet, dans cet article, le patron d'IGA parle des employés supposément embauchés mais qui ne montrent pas le bout de leur nez le premier jour, et effectivement, ça arrive plus souvent qu'on ne le croit! Entre ceux qui ne se pointent pas, ceux qui font une journée et qui ne reviennent pas le lendemain et ne prennent pas la peine de prévenir, ceux qui ne rappellent pas et qui ne viennent pas aux entrevues, on sait déjà qu'en sélectionnant quelques cv, on n'est pas sûr d'avoir au final un vrai candidat sérieux. D'autant que le domaine de mon entreprise est assez spécialisé et la main d'oeuvre est rare. Alors on doit combler les manques avec des étudiants à temps partiel ou en stage rémunéré, mais c'est une solution de fortune car temporaire. Malheureusement, mon entreprise n'est pas un cas isolé car malgré la concurrence, on reçoit parfois des appels d'autres compagnies dans le même domaine qui cherchent également de la main d'oeuvre et font appel à notre banque de candidats "rejetés".

Un autre article sur le plein emploi comme frein à la croissance économique était également intéressant. Je vous laisse aller le consulter en page 3. Voici le petit résumé :
Avec un taux de chômage avoisinant les 4% et une augmentation de la population
qui a frôlé les 10% au cours de la dernière décennie, la ville de Lévis connaît sans
contredit une ascension fulgurante. À tel point qu’en 2010, le Conference Board lui
a décerné le premier rang de la ville la plus attractive au Québec et le 17e rang
au Canada. Mais attention : Lévis pourrait bien être victime de son succès alors
que la pénurie de main-d’œuvre menace la croissance de ses entreprises.
Tout ça pour dire, pas étonnant de voir à l'année longue des affiches "on embauche" dans les vitrines des magasins!

Données provinciales de l'emploi au 1er trimestre 2013