mercredi 1 mai 2013

Pénurie de travailleurs



Depuis les deux dernières années, il y a un gros turn-over à ma job en raison notamment des départs en congés maternité (on a toujours 3 nouveaux bébés par an! - d'ailleurs deux filles enceintes partent au mois de juin et une autre revient de son congé maternité en août), et c'est très difficile de combler leurs postes. Le service des ressources humaines met des annonces sur Emploi-Québec, dans les Cegep (lycée) et à l'Université, ils ont fait les salons de l'emploi de Lévis et de Québec, et eu recours aux services d'agence de placements, mais c'est un véritable parcours du combattant pour engager de nouveaux employés.

Si je vous en parle, c'est que la lecture du dernier Journal de Lévis m'y a fait penser ;) En effet, dans cet article, le patron d'IGA parle des employés supposément embauchés mais qui ne montrent pas le bout de leur nez le premier jour, et effectivement, ça arrive plus souvent qu'on ne le croit! Entre ceux qui ne se pointent pas, ceux qui font une journée et qui ne reviennent pas le lendemain et ne prennent pas la peine de prévenir, ceux qui ne rappellent pas et qui ne viennent pas aux entrevues, on sait déjà qu'en sélectionnant quelques cv, on n'est pas sûr d'avoir au final un vrai candidat sérieux. D'autant que le domaine de mon entreprise est assez spécialisé et la main d'oeuvre est rare. Alors on doit combler les manques avec des étudiants à temps partiel ou en stage rémunéré, mais c'est une solution de fortune car temporaire. Malheureusement, mon entreprise n'est pas un cas isolé car malgré la concurrence, on reçoit parfois des appels d'autres compagnies dans le même domaine qui cherchent également de la main d'oeuvre et font appel à notre banque de candidats "rejetés".

Un autre article sur le plein emploi comme frein à la croissance économique était également intéressant. Je vous laisse aller le consulter en page 3. Voici le petit résumé :
Avec un taux de chômage avoisinant les 4% et une augmentation de la population
qui a frôlé les 10% au cours de la dernière décennie, la ville de Lévis connaît sans
contredit une ascension fulgurante. À tel point qu’en 2010, le Conference Board lui
a décerné le premier rang de la ville la plus attractive au Québec et le 17e rang
au Canada. Mais attention : Lévis pourrait bien être victime de son succès alors
que la pénurie de main-d’œuvre menace la croissance de ses entreprises.
Tout ça pour dire, pas étonnant de voir à l'année longue des affiches "on embauche" dans les vitrines des magasins!

Données provinciales de l'emploi au 1er trimestre 2013

2 commentaires:

Unknown a dit…

c'est un post plein d'espoir pour les nouveaux immigrants que nous sommes !

Aline a dit…

oui en effet! Mais il ne faut pas se leurrer quand même qu'il y a une certaine partie des postes à combler qui sont des emplois alimentaires et moins bien rémunérés