vendredi 9 avril 2010

Quebec safe

Tous les mois, je reçois (comme sûrement beaucoup d'entre-vous qui tentez l'expérience) le bulletin Immigrer.com. Ce matin, deux articles ont retenu mon attention :

- La ville de Québec serait la plus sécuritaire au Canada pour les jeunes.
La capitale nationale du Québec arrive en tête de liste du palmarès canadien des villes les plus sécuritaires au pays pour y élever une famille.

L’étude de Statistique Canada compile des données provenant de 155 corps policiers de tout le pays. En effet, l’analyse de 2008 démontre que c’est à Québec que les jeunes sont moins souvent la cible de violence, parmi les dix villes comptant une population supérieure à 500 000 habitants.

Dans la capitale québécoise, 866 mineurs ont rapporté à la police qu’ils avaient été victimes d’un crime violent, pour un taux de 657 victimes par tranche de 100 000 habitants. Ceci représente une proportion largement inférieure à la moyenne québécoise (14 630 crimes commis contre des jeunes, pour un taux de 970 par 100 000 habitants) et à celle de tout le Canada (75 333 crimes, pour un taux de 1 111).

Les villes canadiennes les plus sécuritaires qui suivent Québec sont Ottawa en Ontario (taux de 672), Calgary en Alberta (672) et Kitchener également en Ontario (837).

La ville de Montréal se retrouve au milieu du peloton, tout juste derrière Toronto. En effet, dans la métropole québécoise 9 mineurs sur 1 000 ont subi de la violence à Montréal (un total de 7 058 victimes, soit 927 par tranche de 100 000 habitants) et Toronto (9 472 victimes, pour un taux de 890).


- Immigration - Examens plus sévères pour les aspirants citoyens
Le gouvernement canadien vient de modifier l'examen de citoyenneté canadienne auquel sont soumis les immigrants afin de le rendre plus difficile. Dorénavant, les candidats qui doivent toujours répondre à un questionnaire à choix multiples (QCM) devront répondre à des questions plus complexes et nuancées.

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, s'était déjà dit surpris de constater que certains nouveaux citoyens canadiens n'étaient pas en mesure de s'exprimer en français, ni en anglais, comme l’exige la loi.

Selon le porte-parole du ministre Kenney, Alykhan Velshi, la note requise pour réussir l'examen est en outre passée de 60 % à 75 %. En cas d’échec à l’examen, le candidat n’est pas expulsé du Canada ou ne perd pas son statut de résident permanent. Une personne qui échoue pourra refaire une nouvelle demande pour repasser l’examen.

- articles de Laurence Nadeau

3 commentaires:

Tania ♥ a dit…

Vous avez les mêmes lectures, toi et mon mari, il me lisait justement cet article avant hier !
Kiss T.

coco a dit…

Cela deviendra de plus en plus difficile pour passer les examens. Tout à fait d'accord que ceux qui veulent aller vivre au Québec sachent parler le français et en anglais. C'est un minimum.

Simon a dit…

Le minimum est l'Anglais OU le français.

Au niveau des examens, l'une vaut autant que l'autre, et sachant que le pourcentage des canadiens anglophones sachant parlant français est assez minime, ils vont pas commencer à exiger le français!

Pour se trouver un emploi, c'est une autre histoire. Selon le domaine et le milieu, c'est parfaitement possible et facile de vivre et de travailler en ne connaissant pas un traître mot d'anglais au Québec.